Charolais-Brionnais En 2003, face à la crue, Michel avait sorti son bateau dans les rues
Il suffit de passer devant la fenêtre pour voir le fleuve sauvage. Dans sa maison de Digoin, place de la Grève, Michel Ferrari vit au rythme de la Loire : « Chaque matin, quand on se lève, une des premières choses qu’on fait est de la regarder. Du coin de l’œil ou avec insistance, je la surveille. La Loire, c’est la seule maîtresse que mon épouse m’autorise ! Mais j’ai toujours couché au pied de son lit. » Avec humour, l’octogénaire évoque sa passion pour ce cours d’eau, qui a toujours marqué sa vie : « Dès mon plus jeune âge, la Loire a été mon terrain de jeu. J’ai appris à nager dedans, c’était notre piscine ! Et j’ai descendu son cours de nombreuses fois en canoë, avec mes enfants aussi. J’ai chassé le canard sur ses berges. Je l’ai même connu totalement gelée, en 1963 et 1965. Par tous les temps, je l’ai fréquentée. »
Il y a eu 63 crues au XXe siècle à Digoin
Pour Michel Ferrari, les crues sont des événements habituels de la Loire : « À Digoin, c’est quand l’eau dépasse le repère de...
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