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Charolais-Brionnais En 2003, face à la crue, Michel avait sorti son bateau dans les rues

Avec la Loire qui coule à deux pas de sa maison à Digoin, Michel Ferrari est l’un des plus fidèles témoins des crues du fleuve sauvage, à Digoin. Il se souvient de celle de décembre 2003. Il y a tout juste 20 ans, il avait sorti son bateau pour aider le voisinage.
Hervé Bachelard - Hier à 19:09 | mis à jour hier à 19:42 - Temps de lecture :
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Dans sa maison, place de la Grève à Digoin, Michel Ferrari conserve de nombreux documents liés aux crues de la Loire.  Photo Hervé Bachelard
Dans sa maison, place de la Grève à Digoin, Michel Ferrari conserve de nombreux documents liés aux crues de la Loire.  Photo Hervé Bachelard

Il suffit de passer devant la fenêtre pour voir le fleuve sauvage. Dans sa maison de Digoin, place de la Grève, Michel Ferrari vit au rythme de la Loire : « Chaque matin, quand on se lève, une des premières choses qu’on fait est de la regarder. Du coin de l’œil ou avec insistance, je la surveille. La Loire, c’est la seule maîtresse que mon épouse m’autorise ! Mais j’ai toujours couché au pied de son lit. » Avec humour, l’octogénaire évoque sa passion pour ce cours d’eau, qui a toujours marqué sa vie : « Dès mon plus jeune âge, la Loire a été mon terrain de jeu. J’ai appris à nager dedans, c’était notre piscine ! Et j’ai descendu son cours de nombreuses fois en canoë, avec mes enfants aussi. J’ai chassé le canard sur ses berges. Je l’ai même connu totalement gelée, en 1963 et 1965. Par tous les temps, je l’ai fréquentée. »

Il y a eu 63 crues au XXe  siècle à Digoin

Pour Michel Ferrari, les crues sont des événements habituels de la Loire : « À Digoin, c’est quand l’eau dépasse le repère de...

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