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Réchauffement climatique Pourquoi s’attaquer (d’abord) au méthane peut se révéler très efficace

Si le dioxyde de carbone (CO2) reste le principal facteur du réchauffement climatique, les discussions de la COP28 pointent l’intérêt de réduire les émissions de méthane (CH4). Sans en faire une solution miracle pour autant.

Joël Carassio - Hier à 20:45 - Temps de lecture :
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L’agriculture, notamment l’élevage bovin, pèse près d’un quart des émissions de méthane. Photo d'illustration Sipa/Raphaël Bloch

L’agriculture, notamment l’élevage bovin, pèse près d’un quart des émissions de méthane. Photo d'illustration Sipa/Raphaël Bloch

Le dioxyde de carbone (CO2) reste - de très loin - le gaz à effet de serre dominant dans l’atmosphère : plus de 420 parties par million (ppm), soit 50 % de plus qu’en 1850. Contre « seulement » 1,9 ppm pour le méthane (CH4) - en très forte hausse également. Alors pourquoi s’attaquer à lui ?

D’abord parce qu’il a un pouvoir « réchauffant » beaucoup plus fort que le CO2 : 220 fois moins présent, il pèse...

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