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Santé Première journée nationale du cancer du cerveau ce jeudi, pour sensibiliser et soutenir la recherche

Il est l’un des plus agressifs et aussi l’un des plus difficiles à soigner. Le cancer du cerveau mobilise ce jeudi les mondes associatif et de la recherche.
La rédaction - Aujourd'hui à 08:14 | mis à jour aujourd'hui à 10:42 - Temps de lecture :
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Le seul glioblastome entraîne chaque année en France quelque 3 500 décès. Photo d'illustration Sipa/Florence Durand

Le seul glioblastome entraîne chaque année en France quelque 3 500 décès. Photo d'illustration Sipa/Florence Durand

Ce jeudi 7 décembre marque la toute première Journée nationale du cancer du cerveau en France. Cinq associations de patients dédiées aux personnes souffrant de cancers du cerveau ont uni leurs forces pour créer ce rendez-vous dont l’objectif est double : d’une part rassembler tous les acteurs de la prise en charge des cancers du cerveau afin de faire le point sur les perspectives de la recherche et du parcours de soins, et d’autre part sensibiliser le grand public ainsi que l’ensemble des acteurs de santé et des décideurs institutionnels aux enjeux liés à ces cancers, encore peu connus malgré une incidence importante en France.

« Face à ces maladies, il est important de souligner les nombreuses avancées qui ont déjà été faites et les essais cliniques prometteurs en cours. Rester positifs dans ces épreuves et continuer à soutenir la recherche, c’est donner de l’espoir aux patients et à leurs proches », rappelle Amandine Cornille, vice-présidente de Plus cérébrale que nous tumeur, basée en Moselle. En mars, 10 patients avaient, dans cet esprit, publié avec un certain succès le livre La rage de vivre malgré la maladie (éditions du Cherche-Midi) sous la plume d’Emilie Jochymek-Schaer.

Toutes les tranches d’âge sont touchées

Les cancers du cerveau touchent toutes les tranches d’âge et représentent la deuxième cause de cancer chez les jeunes adultes. Les gliomes représentent 30 % des cas de tumeur cérébrale primitive et incluent notamment les glioblastomes, la tumeur cérébrale agressive la plus fréquente chez l’adulte. 

Aujourd’hui, le traitement des cancers du cerveau reste particulièrement difficile du fait de quatre facteurs : la localisation de ces tumeurs, qui complique la chirurgie ; la barrière hémato-encéphalique chargée de protéger le cerveau, qui empêche une pénétration efficace des médicaments anti-cancéreux, la fragilité du tissu cérébral face aux radiothérapies ; et la résistance des tumeurs aux chimiothérapies et radiothérapies.

À lui seul, le cancer du cerveau le plus fréquent et le plus agressif, le glioblastome, entraîne chaque année en France quelque 3 500 décès.

Organisées à la Maison de l’Amérique Latine à Paris, des tables-rondes de ce 7 décembre réunissant un bon nombre de spécialistes seront également retransmises en direct sur la chaîne YouTube de l’évènement.