Saône-et-Loire Près de 1 200 ans après sa création, la louveterie est toujours active

La présentation officielle des six nouveaux lieutenants de louveterie par Yves Séguy, préfet, donne l’occasion de rappeler l’histoire de la louveterie qui se trouve sous les feux de l’actualité avec la régulation du loup.
Jean-Pierre Tissier (CLP) - 02 déc. 2023 à 19:55 - Temps de lecture :
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De nos jours, les lieutenants de louveterie sont des personnes privées, collaborateurs bénévoles de l’administration, qui exercent des missions de service public.  Photo Édouard Roussel
De nos jours, les lieutenants de louveterie sont des personnes privées, collaborateurs bénévoles de l’administration, qui exercent des missions de service public. Photo Édouard Roussel

« Au Moyen Âge, le premier ennemi de l’homme, celui qui l’empêche d’élever ses animaux domestiques, c’est le loup, qualifié de fourbe, cruel et diabolique. La crainte qu’il inspirait dans les campagnes fut à l’origine de légendes et récits qui traversèrent les siècles. On lui reprochait de dévorer les troupeaux, de s’attaquer aux hommes. Son hurlement suscitait l’effroi. La grande peur du loup, mangeur d’enfants et de grands-mères : nous avons tous espéré qu’il n’arrive rien au petit chaperon rouge ! », raconte Bernard Collin, ancien président de l’Association nationale des lieutenants de louveterie de France.

Le loup, un animal assez peureux

Où est la vérité ? « Le loup, explique-t-il, est en fait assez peureux et n’a pu...

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