Saône-et-Loire Redoubler pendant sa scolarité, est-ce un mal pour un bien ?

« Redoubler ma terminale a été finalement un mal pour un bien, estime aujourd’hui avec le recul, Arthur Auboeuf. Car ce redoublement m’a permis de faire le métier que je voulais. » Ce Clunisois de 24 ans a raté son bac ES la première fois qu’il l’a passé en 2017. « Ça a été un coup de masse de ne pas avoir obtenu le bac. Cela a été une déception vis-à-vis de moi mais aussi de mes parents », explique-t-il. « J’étais énervé car mes potes l’avaient obtenu et ils allaient partir ailleurs. Je me voyais tout seul refaire mon année de lycée avec les mêmes profs alors que je n’étais pas un mauvais élève. Je n’étais seulement pas très motivé », estime Arthur Auboeuf qui ne l’a pas regretté.

« J’ai toujours voulu travailler dans le sport et je ne connaissais que la filière Staps [sciences et techniques des activités physiques et sportives] et je craignais de ne pas avoir le niveau », explique-t-il. « En redoublant, j’ai appris qu’il y avait aussi le BPJEPS [brevet professionnel de la jeunesse, de...