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Santé Tristesse, douleur, deuil... Pourquoi pleurer ça fait parfois du bien ?

Pleurer est une réponse naturelle à plusieurs émotions. La tristesse, la peur, la douleur et aussi la joie. Et même si cette réaction typiquement humaine est souvent considérée comme un signe de faiblesse, elle a pourtant des effets largement bénéfiques sur la santé physique et mentale.

En partenariat avec Destination Santé - Aujourd'hui à 06:15 - Temps de lecture :
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La recherche a depuis longtemps montré que les pleurs émotionnels permettaient à l’organisme de produire de l’ocytocine, et des endorphines, c’est à dire des substances soulageant la douleur. Celles-ci apaisent la douleur physique et psychologique. Photo Adobe Stock
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La recherche a depuis longtemps montré que les pleurs émotionnels permettaient à l’organisme de produire de l’ocytocine, et des endorphines, c’est à dire des substances soulageant la douleur. Celles-ci apaisent la douleur physique et psychologique. Photo Adobe Stock

Comme le rappelle Leo Newhouse du Beth Israel Deaconess Medical Center sur le blog de la Harvard Medical School, « pleurer est une valve de sécurité importante ». En effet, « retenir ses émotions peut être mauvais pour la santé. Photo Adobe Stock
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Comme le rappelle Leo Newhouse du Beth Israel Deaconess Medical Center sur le blog de la Harvard Medical School, « pleurer est une valve de sécurité importante ». En effet, « retenir ses émotions peut être mauvais pour la santé. Photo Adobe Stock

Néanmoins, il peut arriver que les pleurs deviennent un problème. C’est le cas lorsque ceux-ci sont très fréquents et/ou qu’ils surviennent sans raison apparente. A l’inverse, n’être pas du tout capable de pleurer, même quand on en a besoin peut être inquiétant. Photo Adobe Stock
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Néanmoins, il peut arriver que les pleurs deviennent un problème. C’est le cas lorsque ceux-ci sont très fréquents et/ou qu’ils surviennent sans raison apparente. A l’inverse, n’être pas du tout capable de pleurer, même quand on en a besoin peut être inquiétant. Photo Adobe Stock

Il existe trois catégories de pleurs : 

  • Le pleur basal qui correspond aux larmes lubrifiantes lorsque l’on cligne des yeux.
  • Le pleur réflexe qui défend l’œil des agressions extérieures comme la fumée, le vent ou le fait de couper des oignons.
  • Et enfin, le pleur émotionnel. Et s’il est souvent provoqué dans un contexte de mal-être, de tristesse et de détresse, il n’en demeure pas moins très bénéfique.

 

Des bienfaits physiques et psychologiques ?

Ainsi, la recherche a depuis longtemps montré que les pleurs émotionnels permettaient à l’organisme de produire de l’ocytocine, et des endorphines, c’est à dire des substances soulageant la douleur. Celles-ci apaisent la douleur physique et psychologique.

Comme le rappelle Leo Newhouse du Beth Israel Deaconess Medical Center sur le blog de la Harvard Medical School, « pleurer est une valve de sécurité importante ».

En effet, « retenir ses émotions peut être mauvais pour la santé. Les études ont démontré que retenir ses émotions était associé à un système immunitaire moins efficace, à davantage de problèmes de santé cardiovasculaire, à de l’hypertension et des troubles mentaux comme le stress, l’anxiété ou la dépression ».

Quand s’inquiéter ? 

Néanmoins, il peut arriver que les pleurs deviennent un problème. C’est le cas lorsque ceux-ci sont très fréquents et/ou qu’ils surviennent sans raison apparente. C’est aussi un souci quand pleurer empêche de mener ses activités quotidiennes. 

A l’inverse, n’être pas du tout capable de pleurer, même quand on en a besoin peut être inquiétant. Certaines catégories de dépression peuvent entraîner ce trouble. Si vous êtes dans une de ces situations, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant.